1001 A1(1), ELEKTRONIKA
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1001
•ELEKTOR•
0968
TPVultra-simple
C1
La1
220
µ
25V
T1
R1
680
D1
D2
1N4001
1N4001
S1
934071 - 11
TPV est l’abréviation de
T
emporisateur
de
P
lafonnier de
V
oiture. Le temporisa-
teur de plafonnier pour voiture fait en
sorte que la lumière de l’éclairage inté-
rieur reste allumée durant 5 s après la
fermeture des portières. Ceci permet de
trouver facilement le trou de la serrure
pour y mettre la clé de contact, sans
avoir ni a maintenir la portière ouverte
ni à la rouvrir. Certains modèles de voi-
tures de haut de gamme ont un éclairage
spécial à proximité de la serrure. Lors de
l’ouverture de l’une des portières, l’un
des contacts de portière se ferme ; il est
représenté ici par le bouton-poussoir à
contact repos (ouvert lorsque la portière
est fermée). Il peut alors, via S1 et D2,
circuler un courant à travers l’ampoule
du « plafonnier » (La1). Entre temps, le
condensateur C1 se charge rapidement
via R1, D1 et S1. La fermeture de la
portière produit l’ouverture du contact
S1. À cet instant c’est T1 qui entre en
conduction, forcé par la présence d’un
niveau bas au pôle négatif de C1.
Après un certain délai – fonction de la
capacité de C1 et du courant de base de
T1 – la tension de base de ce transistor
a atteint une valeur telle qu’elle entraîne
le blocage du transistor, en conséquence
de quoi l’ampoule s’éteint.
■
circuits
BD
1001
•ELEKTOR•
0614
Mini interrupteur crépusculaire
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12V
R1
C2
R3
10
µ
25V
D1
Re1
1N4148
12V
T2
La1
BC549C
T1
R2
4k7
BC549C
I<4A
C1
R4
P1
2k2
10
µ
16V
934040 - 11
Voici l’interrupteur crépusculaire le plus
simple jamais décrit dans Elektor. Le cir-
cuit ne comporte que des composants
discrets standard. Plus la lumière cap-
tée par la photorésistance (LDR =
L
ight
D
ependent
R
esistor
) diminue, plus l’im-
pédance de cette résistance augmente.
Ceci se traduit, à un certain moment,
par le blocage du transistor T1. Via la
résistance R3, le transistor T2 devient
alors conducteur et excite le relais Re1.
Aux bornes de la résistance R4 règne
une tension de 1 V environ qui introduit
une certaine hystérésis dans le circuit de
l’interrupteur crépusculaire.
Le condensateur C1 évite que le circuit ne
réagisse à des variations brusques mais
brèves de la lumière ambiante. Le circuit
ne réagit donc pas à un éclairage pro-
duit par les phares d’une voiture passant
dans la rue. Le type de transistors à uti-
liser dans ce montage n’est pas critique,
dès lors qu’ils garantissent un gain de
courant suffisant. Il est recommandé (en
raison du gain requis) de faire appel ici
à des variantes de type C. Nous utilisons
ici – pour la première fois – un nouveau
type de LDR de chez Piher. Cette LDR ne
comporte plus de cadmium et elle est
très compacte. La photo ci-dessus mon-
tre cette LDR à côté d’une allumette. Elle
pourra être logée aisément dans un tout
petit boîtier. Dans des conditions « cré-
pusculaires » l’impédance de la LDR doit
être de quelque 10 kΩ ; exposée à la
lumière du jour sa résistance n’est plus
que de quelques centaines d’ohm. Si
vous envisagez de faire appel à un autre
type de LDR, il suffit, pour adapter le cir-
cuit aux caractéristiques de cette résis-
tance, de remplacer l’ajustable P1 par un
exemplaire ayant une autre valeur. Il est
recommandé, lors des expérimentations
et réglages nécessaires, de déconnec-
ter le condensateur C1. En l’absence de
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Mini interrupteur crépusculaire
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C1, le circuit réagit très rapidement aux
variations de l’éclairage de R1. On peut
faire appel, pour Re1, à n’importe quel
relais 12 V capable de « commuter » la
charge connectée. On notera cependant
que le courant d’excitation maximal que
peut fournir ce circuit est de 50 mA envi-
ron. La quasi-totalité des relais encar-
tables répond à ces exigences. Il est
recommandé, lors de la réalisation de
ce montage, de respecter un espace-
ment de 3 mm au minimum entre tous
les points ou pistes cuivrées où règne
la tension du secteur. Bien qu’un relais
12 V encartable puisse, en règle géné-
rale, « traiter » des courants de jusqu’à
8 A, il faudra limiter la charge connectée
aux contacts du relais à 4 A. Au moment
de leur mise en fonction (la fermeture
des contacts du relais), la quasi-totalité
des ampoules (et plus spécialement les
ampoules halogène) demande un cou-
rant initial très important. Ce n’est qu’en
limitant le courant de charge nominal à
4 A environ que l’on obtient une bonne
durée de vie des contacts du relais.
La consommation du circuit est de 5 mA
environ, valeur à laquelle il faudra ajou-
ter le courant d’excitation du relais
utilisé.
■
circuits
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0259
Condensateurs efficaces en garde rapprochée
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78XX
bilisation proprement dite. Si la tension
redressée vient d’un adaptateur secteur,
ce condensateur électrolytique de lissage
se trouve éventuellement intégré dans le
bloc, mais de tels condensateurs embar-
qués sont souvent sous-dimensionnés.
On peut se passer de C2 si C1 est monté
à proximité immédiate du 78xx et s’il
est de qualité, à basse RSE. Mais il vaut
toujours mieux jouer gagnant et instal-
ler C2 systématiquement. D’une manière
empirique, on peut dire qu’il faut tou-
jours placer un 100 nF à l’entrée, aussi
près que possible du régulateur.
Stricto sensu, aucun condensateur
n’est requis à la sortie. N’empêche, un
condensateur (C3) d’au moins 100 nF
permet de bien mieux résorber de brus-
ques (quelques microsecondes) varia-
tions de la charge. En pratique, il y
généralement aux broches d’alimenta-
tion de la plupart des CI un condensa-
teur de découplage qui assure fort bien
cette fonction, si du moins il ne se situe
pas trop loin de la puce. Pour les mêmes
raisons, on peut aussi installer un élec-
trolytique (C4) pour reprendre les varia-
tions de charge lentes, les rapides aussi,
s’il s’agit d’un bon condensateur.
Mais une intervention sur les variations
lentes n’est pas vraiment nécessaire,
puisque c’est le rôle du circuit intégré
régulateur lui-même.
IC1
78XX
TO263
78XX
79XX
C1
C2
C3
C4
220n
100n
034029 - 11
TO220
TO220
Le mot « garde rapprochée » du titre de
cet article s’entend ici dans le sens lit-
téral : plus le condensateur est prêt du
régulateur auquel il est associé, plus il
sera efficace.
Depuis des années, les stabilisateurs de
tension de la série 78xx se retrouvent
dans la plupart des alimentations ana-
logiques. Y a-t-il encore quelque chose
à dire sur le sujet ? Rien de vraiment
nouveau, mais il y a des détails qu’il est
bon de se remémorer de temps à autres
si l’on veut tirer le meilleur parti de ces
composants si remarquables malgré leur
discrétion.
Le 78xx se présente presque toujours
en quasi solitaire, parce qu’il ne réclame
que très peu de composants annexes.
Il y en a un qui lui est pourtant indispen-
sable, à savoir le condensateur C2 qui,
selon les recommandations du fabricant,
doit être de 220 nF, pour éviter le risque
d’oscillation. Dans la pratique, sa valeur
est généralement de 100 nF, ce qui sem-
ble sans conséquence néfaste.
C1 est le condensateur de lissage des-
tiné à filtrer l’ondulation du redresse-
ment de la tension alternative en amont
du régulateur. Rien à voir avec la sta-
circuits
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0259
Condensateurs efficaces en garde rapprochée
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Toujours d’une manière empirique, on
conseille de monter un condensateur de
sortie d’au moins 100 nF, le plus près
possible de la puce qui consomme le
plus, ou plutôt celle dont les variations
de courant sont les plus grandes.
Lors de la construction, il est impor-
tant de raccorder les condensateurs par
le chemin le plus court. Donc pas de
longs fils ni de détours. Reliez l’entrée
du régulateur directement à la patte du
condensateur de lissage, car c’est là que
le filtrage de l’ondulation résiduelle est
le plus efficace.
Voilà pour la garde rapprochée. Pour
compléter ces rappels, voyons à quelle
température un stabilisateur 78xx peut
travailler. Si vous vous brûlez le doigt
en le touchant, il est à plus de 60 °C :
il lui faudrait un radiateur. Que la puce
chauffe n’est pas catastrophique, puis-
qu’elle est équipée d’une protection ther-
mique qui la déconnecte en cas d’excès
de température. Le circuit ne s’isole pas
vraiment, en réalité, son débit diminue
à mesure que la température s’élève.
Pour une température interne de 150 °C,
il fournira encore la moitié du courant
débité normalement à 25 °C. Il peut ainsi
arriver que la tension de sortie diminue
si le circuit intégré est trop chaud, alors
que le courant maximum permis n’est
pas dépassé. Un radiateur suffit alors à
rétablir la situation.
En résumé, si vous ne pouvez plus lais-
ser le doigt sur le régulateur ou le radia-
teur, il faut le doter d’une plus grande
surface de refroidissement.
■
circuits
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